Suite à une spéculation immobilière sans précédent, les montants des loyers ont eu la fâcheuse tendance à exploser les plafonds communément admis.
Cela est le cas à Paris mais aussi dans d’autres villes de France et non des moindres. A ce titre, le secrétaire d’Etat au logement vient de mettre en place une taxe contre les loyers abusifs afin de stopper cette flambée des prix, notamment pour les appartements de moins de 13 mètres carrés, aussi appelés « studettes » ou « chambres de bonne ». Le cas se présente malheureusement souvent pour les étudiants et les jeunes actifs qui louent ces studios à des tarifs exorbitants.
Des sanctions pour cette taxe sociale
Pour neuf mètres carrés, il est fréquent de payer 600 euros voire plus à Paris. Une honte pour reprendre les termes du secrétaire d’Etat au logement. De facto, cette taxe sera de 10 à 40 % du loyer si le mètre carré est loué à plus de 40 euros. L’objectif est de réguler cette flambée des prix qui ne permet pas au plus grand nombre de pouvoir vivre décemment à Paris. De ce fait, un appartement de 10 mètre carré ne pourra pas excéder 400 euros de loyer sinon le propriétaire sera taxé. A ce jour, il y a environ 40 000 logements concernés dont plus de la moitié à Paris intra-muros. Une bonne nouvelle donc pour les étudiants et pour les petits revenus, même si 10 mètre carré, cela reste petit.