Le marché de l’immobilier apparait dans une tendance baissière généralisée qui se confirme en début d’année 2012, avec un recul des prix qui s’établissent à 2,6 % sur un an. Une décrue modeste, mais des contrastes restent visibles en région.

Une poignée de régions connaissent une baisse sensible

La Bourgogne, la Basse et la Haute-Normandie et la Lorraine sont les seules régions françaises à connaitre une baisse marquée des prix de l’immobilier, avec une chute supérieure à 6 %. La stabilité des prix règne en maitre sur l’ensemble du territoire compensé par des zones ou la baisse ne dépasse pas les 4,5 %. Les experts du secteur constatent un marché en fluctuation permanente, qui ne permet pas de dégager une tendance lourde sur le très long terme.

Le nombre de transactions en nette décrue

Le nombre de transactions immobilières sur un an apparaît en fort recul, avec une baisse constatée de – 17,1 % sur une année. Différents facteurs expliquent ce phénomène, notamment les critères d’éligibilité au prêt à taux zéro largement resserrés, des banques plus frileuses sur l’octroi de prêt ainsi que des vendeurs qui ne revoient pas pour l’instant leurs ambitions sur les prix de cession qui restent à des niveaux élevés.

Néanmoins, malgré des transactions en berne le nombre de biens mis en vente reste à des niveaux raisonnables, avec une reconstitution des stocks observée depuis quelques mois qui devrait suffire à inscrire le marché à la baisse encore quelque temps. Mais nombreux sont les professionnels à s’attendre à un regain d’intérêt des investisseurs.

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