Les Français disposent d’un pouvoir d’achat pour l’accès à l’immobilier plus conséquent comparativement à la même époque de l’année en 2011. Les taux sont dans une tendance à la baisse de même que les prix sur l’ensemble du territoire, à l’exception notable de Paris et dans une moindre mesure de Lyon.

L’exception parisienne et lyonnaise

Le marché de l’immobilier est toujours aussi tendu concernant la capitale, les taux constatés sont effectivement en baisse, mais très loin de celles constatées sur d’autres régions, Paris perdant ainsi quatre places au dernier classement de l’attractivité des taux immobiliers concernant les dix premières grandes villes françaises. Le taux moyen s’établit à 3,65 % sur 20 ans, mais Lyon occupe toujours la dernière place avec son taux à 4,05 %. Lille est la ville offrant les taux les plus attractifs à 3,40 % de moyenne pour un prêt s’étalant sur 20 ans. Les professionnels constatent néanmoins que les banques se font plus restrictives et privilégient les dossiers les plus solides.

Le pouvoir d’achat immobilier en hausse généralisée

Les investisseurs en immobilier bénéficient actuellement de gain de surface assez important comparativement aux sommes déboursés. Ainsi, concernant la ville de Marseille pour un remboursement mensuel de 1000 euros d’un crédit immobilier sur 20 ans constate-t-on une augmentation de la surface de 3 min 2 s. Les disparités sont néanmoins importantes, ainsi pour un investissement identique (1000 euros de remboursement sur 20 ans), on peut prétendre à 20,1 mètres carrés à Paris contre 74,3 m2 à Strasbourg, 59 min 2 s à Bordeaux ou encore 66,5 m2 à Toulouse.

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