La tendance sur les prix de l’immobilier ancien est à la baisse, qui reste néanmoins modeste sur le premier trimestre de l’année 2012, avec un recul de 1,4 % pour les maisons et de 1,6 % pour les appartements. La disparité reste forte entre les régions sur les chiffres à un an, entre baisse soutenue et hausse persistante.
Les villes en hausse
Le marché de l’immobilier ancien reste tendu dans certaines zones, les augmentations peuvent apparaitre à deux chiffres sur un an, et sont dans leur globalité suffisamment notable pour obérer la capacité d’investissement des acheteurs.
On peut ainsi constater une augmentation des prix de 8, 3 % pour la ville de Lyon, pour une maison avec un investissement moyen de 305 000 euros. Compter 200 000 euros à Chartres, avec une hausse marquée de 13,2 %, à Limoges c’est une augmentation de 11,5 % pour 157 200 euros, hausse aussi à Tours (+ 8,6 %), pour 219 000 euros.
Les baisses restent modérées
Montpellier remporte la palme de la baisse la plus significative, avec – 6,6 % pour un investissement moyen dans une maison de 285 000 euros, avec 295 000 euros à Grenoble la baisse s’établit à 5,2 %, à des niveaux moindres Metz enregistre – 4,9 % pour 171 100 euros, avec Rouen à – 4,8 % pour 170 000 euros ou bien encore par exemple Nantes avec – 3,6 % et 236 500 euros.
Le marché de l’immobilier ancien, particulièrement sur les maisons, affiche encore des prix qui ne devraient pas flancher sensiblement d’ici à la fin de l’année 2012.