Le marché de l’immobilier est en pleine mutation depuis quelques mois. Les récentes mesures mises en place suite au plan de rigueur notamment ont entrainé des réactions parfois tumultueuses de la part du marché mais aussi des consommateurs.
A ce titre, ces derniers estiment que le prix reste le premier obstacle. Cela n’est une surprise pour personne mais le fait que les textes permettant d’investir plus facilement comme la Loi Scellier ou le PTZ + se rigidifient voire disparaissent, ne donne pas de baume au cœur des potentiels acheteurs. Le manque d’apport est aussi une raison importante. Les coups de rabots ont été vécus comme des coups de massue pour les investisseurs. Egalement, de nombreux potentiels acheteurs souhaitent de facto une revalorisation des produits d’épargnes liés au logement comme le PEL ou le CEL.
Des avis homogènes
Toutefois, ces derniers vont sans doute être de nouveau plébiscités par les Français, il s’agit là d’une valeur refuge par excellence en temps de crise. Concernant les nouveaux bâtiments dits de « basse consommation », les Français se disent en partie prêts à hauteur de 15 % à investir dans les énergies vertes même si ces dernières d’avèrent plus onéreuses. Ce marché dispose donc d’un vivier intéressant de clients potentiels pour les années à venir. En somme, même si la crise fait rage, les Français attendent plus de la part des autorités gouvernementales, à condition que celles-ci puissent réellement agir.