En pleine période estivale, il semblerait que le marché parisien de l’immobilier soit en plein stagnation, voire régression. En effet, une véritable situation de blocage est en train de voir le jour à cause d’une flambée des prix qui dure depuis de trop nombreux mois. D’un part le prix n’augmente presque plus (seulement +0,2 % en juillet contre +7,5 % depuis janvier) et d’autre part le nombre de ventes est en baisse. Aussi, ces chiffres n’ont pas encore absorbé le retournement du marché de l’immobilier à Paris, de facto, la situation pourrait devenir critique d’ici novembre 2011. En comparaison à l’année 2010, il y a une baisse de 10 % du nombre de transactions signées sur le premier semestre.
Tous les scénarios sont envisageables
De plus, la durée avant de trouver un acquéreur a plus que doublée. En 2010, elle était de 19 jours alors qu’en 2011, elle est de plus de 45 jours. Cela stigmatise clairement le besoin de réflexion de la part des acheteurs potentiels et la lourdeur du marché francilien. Clairement, les biens exceptionnels trouvent rapidement un acheteur alors que les biens plus classiques peuvent rester sans propositions sérieuses pendant des semaines. Selon des experts immobiliers, deux situations peuvent se dérouler. Soit le marché continu de stagner, ce qui va entrainer une baisse du nombre de transaction et une baisse des prix d’ici le printemps 2012, soit le marché va s’effondrer comme en 2009 suite aux problèmes liés aux « Subprimes », entrainant une forte baisse de l’ordre de 10 % des prix.