Investir dans l’immobilier à l’étranger peut s’avérer être une bonne affaire, il convient toutefois de bien se renseigner, auprès de professionnels, avant de lancer, afin d’éviter les erreurs et d’être ainsi certain de faire le meilleur choix possible.

La première étape consiste donc, ici, à trouver le lieu où se situera le bien. Grâce à Internet, il est aujourd’hui beaucoup plus facile de repérer les opportunités à ne pas manquer, et notamment les zones les plus porteuses et, bien entendu, de comparer les prix. Une fois la situation déterminée, il reste cependant, dans tous les cas, préférable d’aller sur place afin de se rendre davantage compte de chacun des avantages et des inconvénients liés au bien, lui-même, ainsi qu’à son emplacement.

Si l’Europe et les Etats-Unis sont les marchés les plus sûrs, tant politiquement qu’économiquement, d’autres zones géographiques peuvent également offrir des solutions intéressantes, à l’image du Maroc, par exemple.

Les plus grandes difficultés pour investir dans l’immobilier à l’étranger sont généralement représentées par la barrière linguistique ainsi que par les contraintes juridiques, puisque chaque pays dispose, en la matière, d’un cadre bien spécifique en termes de droit immobilier et qu’il faut alors nécessairement s’entourer, dans le pays concerné ou en France, de personnes, telles que des notaires, des avocats… ayant toutes les compétences requises dans le domaine du droit immobilier international.

Pour ce qui concerne l’imposition des revenus issus de ce genre d’opérations, tout résident fiscal français doit payer ses impôts dans son pays même lorsque ses ressources proviennent de l’étranger, et ce, qu’il s’agisse aussi bien de loyers que de plus-values. Si, à l’occasion d’une visite à l’étranger, le contribuable emporte plus de 7 500 € en espèces, celui-ci doit également le déclarer à la douane ; de la même manière, lorsqu’un Français ouvre un compte à l’étranger, celui-ci est alors tenu de le stipuler sur son avis d’impôt sur les revenus, en y récapitulant les débits et les crédits qui y ont été portés.

Le financement du bien peut ensuite se faire au moyen d’un crédit immobilier souscrit auprès d’un établissement bancaire français. De solides garanties sont toutefois exigées avec, tout d’abord, généralement un apport personnel équivalent à 30 % de la valeur du bien ainsi que la mise en hypothèque d’un autre bien immobilier situé en France, dans la mesure où certaines difficultés peuvent se présenter aux banques lorsque celles-ci sont amenées à prendre une garantie hypothécaire à l’étranger.

Il est donc parfois plus facile de s’adresser directement à l’un des établissements bancaires locaux, l’hypothèque pouvant alors porter sur le bien acquis lui-même, même s’il se révèle être, cette fois-ci encore, judicieux d’être particulièrement vigilant quant aux risques découlant des taux de change pratiqués dès lors que l’organisme prêteur est situé hors de la zone euro. La réglementation de chaque pays est également très différente quant à ces offres d’emprunts immobiliers, et il apparaît donc indispensable de bien se renseigner avant de signer quelque contrat que ce soit, l’Allemagne ne permettant, par exemple, pas de rembourser une telle formule par anticipation avant qu’un délai de dix ans ne se soit écoulé.

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