Lorsqu’un propriétaire souhaite mettre l’un de ses biens en location, celui-ci doit alors choisir s’il souhaite assumer, lui-même, l’intégralité des démarches ou s’il préfère confier cette tâche à des professionnels, autrement qualifiés d’agents immobiliers ou d’administrateurs de biens, qui ont ensuite la charge de cette responsabilité, ceux-ci gérant tout ce qui a trait au bien concerné, en lieu et place du mandant.

Bénéficiant d’une carte professionnelle « transactions sur immeubles et fonds de commerce » et d’une assurance responsabilité civile professionnelle, l’agent immobilier présente donc toutes les garanties nécessaires pour assumer cette tâche dans les meilleures conditions possibles. C’est fort de toutes ces qualités que l’agent immobilier peut alors effectuer son travail, c’est-à-dire, celui, tout d’abord, de trouver un locataire, pour le bien dont il a la charge. Organisant les visites des logements des futurs occupants potentiels, il peut aussi assurer la rédaction du contrat de location ainsi que l’établissement de l’état des lieux.

Disposant, quant à lui, d’une carte professionnelle « gestion immobilière », l’administrateur de biens jouit d’une marge de manœuvre encore plus étendue, puisqu’il peut, en plus, percevoir le versement des loyers et des charges ou encore organiser la réalisation des travaux incombant aux propriétaires bailleurs. En tant que mandataire du propriétaire, ce professionnel reste donc, contrairement à l’agent immobilier qui ne remplit que quelques fonctions limitées, l’interlocuteur privilégié du locataire, pendant toute la durée de sa présence dans le bien.

Ce type de gestion locative présente ainsi l’avantage, pour les propriétaires bailleurs, de se voir soulagés d’un bon nombre de contraintes et apparaît comme une aide précieuse en cas de litiges notamment, ceux-ci pouvant même être davantage évités dans la mesure où ces professionnels ont plus de moyens pour vérifier, par exemple, la solvabilité du futur locataire.

L’inconvénient majeur, dans le recours à ce genre de solutions, reste essentiellement le coût. En effet, chaque intervention donne logiquement lieu à la facturation de frais, c’est ainsi le cas de la rédaction du contrat de location dont le paiement est toutefois partagé entre chacune des deux parties, le propriétaire d’une part et le locataire d’autre part, ou encore des opérations de gestion courante pour lesquelles le tarif est, cette fois-ci, exprimé en pourcentage, généralement négociable entre 5 % et 10 % des montants annuellement perçus, comprenant eux-mêmes, selon le prestataire choisi, les seuls loyers, auxquels viennent s’ajouter parfois les charges.

Les honoraires pratiqués étant totalement libres, il est cependant possible de faire jouer la concurrence pour obtenir de meilleures conditions et profiter ainsi d’un maximum d’avantages, en plus de celui permettant de déduire, de ses revenus fonciers, les sommes dépensées au titre des frais de gestion, lorsque celle-ci a justement été confiée à un agent immobilier ou à un administrateur de biens.

Malgré le prix élevé de ces différents services, faire appel à ces prestataires décharge le propriétaire bailleur d’un nombre important de difficultés, l’agent immobilier et l’administrateur de biens engageant chacun leur responsabilité, pour chacune des actions accomplies, ceux-ci pouvant même être condamnés à verser des dommages-intérêts, à l’un de leurs clients, s’ils commettent une faute lui portant préjudice.

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