Faisant l’objet d’une attention toute particulière de la part des associations de défenses des consommateurs, les agences immobilières doivent faire face à de nombreuses critiques concernant leur comportement, un certain nombre d’entre elles semblant même particulièrement fondées au regard des résultats de la dernière enquête réalisée par l’UFC Que Choisir, qui dresse un constat accablant envers cette profession.
Mettant en évidence le non respect d’un certain nombre d’obligations légales, telles que l’affichage des honoraires sur les offres présentées en vitrine, ou encore la fourniture du diagnostic de performance énergétique, respectivement « oubliés » par 34 % et 74 % des agences ayant fait l’objet de l’enquête de l’organisme de défense des consommateurs, ce secteur semble encore aujourd’hui touché par un certain nombre de pratiques illégales.
Ne se limitant pas à ce simple constat, les chiffres récemment publiés laissent aussi entrevoir un certain nombre d’abus des agences immobilières, quant aux documents exigés lors de la conclusion d’une transaction, certaines réclamant, par exemple, une attestation de l’employeur, ou du bailleur précédent, alors même que la législation dresse une liste stricte des pièces que celles-ci sont en droit de demander.
Dressant ainsi un bilan sans appel, l’UFC Que Choisir dénonce donc le maintien de pratiques interdites dans un secteur déjà connu pour ses abus, dénonçant aussi les frais d’agence qui restent, selon l’association, prohibitifs, pouvant atteindre des montants supérieurs à un mois de loyer, rendant l’accès au logement toujours plus délicat, pour les populations les plus fragiles économiquement.