Les locations meublées ont longtemps été oubliées par les investisseurs, et pourtant, son rendement est clairement intéressant puisqu’il frise les 4 %. Toutefois, de nombreuses règles sont à respecter afin de ne pas être dans la ligne de mire de l’Etat.
Plusieurs types de locations meublées
En premier lieu, il est important de différencier les 2 types de locations meublées. En effet, il y a celle relative à une résidence principale pour le locataire, soit 12 mois pour un actif ou 9 mois pour un étudiant, et celle concernant les locations dites saisonnières, c’est-à-dire de moins de 3 mois. Les instances chargées d’observer de potentielles irrégularités sont en train de s’attaquer au second cas.
En effet, lorsque la location est inférieure à 3 mois, elle est souvent réalisée par des touristes, notamment à Paris ou dans certaines grandes villes. Parfois, il s’agit de sous-location et les propriétaires ne déclarent pas toujours ces revenus (souvent versés en liquide).
Gare aux dénonciations (justifiées ou non)
Bien sûr, les cas de sous-locations ne sont pas faciles à identifier pour les administrations en charge. Toutefois, dans la majeure partie des cas, il s’agit de dénonciation, soyez donc vigilant, même si vous êtes en règle.
Au-delà du respect des règles, la location meublée est pertinente pour les 2 parties. Le loueur peut augmenter sensiblement la valeur du loyer et le locataire dispose de tout le confort nécessaire (frigo, four, canapé, armoire, etc…).