Une agente immobilière partage son expérience mémorable lors d’une visite ratée
Dans le secteur de l’immobilier, chaque visite peut être synonyme de surprise, tantôt agréable, tantôt désagréable. Bérangère Monvoisin, une agente expérimentée, a vécu l’une de ces aventures chairs lors d’une visite d’appartement à Abbeville. Ce récit met en lumière l’importance cruciale des preuves photographiques et les leçons tirées de cet incident inoubliable.
Une annonce prometteuse, une réalité décevante
En 2014, Bérangère Monvoisin, aux commandes de son agence Orpi à Berck, décide de mettre en avant un appartement tout juste achevé dans un nouveau programme immobilier. Bien qu’il ne fût pas le meilleur du lot avec son exposition défavorable, elle pense que quelques visites pourraient piquer l’intérêt des potentiels acquéreurs. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Une surprise inquiétante
Le jour de la visite, alors qu’elle accueille des clients potentiels, quelque chose cloche. En ouvrant la porte, elle remarque rapidement que le carrelage a subi une transformation inattendue ; la couleur était éloignée de celle prévue dans les lettres de l’annonce. À cet instant, Bérangère pressent déjà que cette visite risque de mal tourner. Avec prudence, elle décide de proposer à ses clients de visiter d’autres biens afin de leur éviter une déception.
Un retour alarmant
Après le départ des visiteurs, elle retourne dans l’appartement pour évaluer la situation. Ce qu’elle découvre la laisse sans voix. Les volets fermés laissent deviner un désastre : près de 50 mètres carrés de l’appartement ont été envahis par un refoulement des WC. Le constat est effrayant, tout cela restant invisible aux yeux des clients. La désolation qu’elle a observée l’a poussée à prendre des photos pour documenter l’état des lieux, car sans preuve, personne ne l’aurait crue.
Une mésaventure aux conséquences néfastes
Avec un incident ayant eu lieu quelques semaines auparavant, les dégâts avaient eu le temps de sécher, masquant la gravité de la situation. Des champignons avaient commencé à prospérer sur la moquette et les plinthes, et la cuvette des WC était coincée dans une position compromettante. Pour Bérangère, ce n’était pas seulement un souci de vente, mais une crise à gérer avec efficacité.
Importance des preuves photographiques
Cette expérience a renforcé pour Bérangère l’idée que les preuves photographiques sont essentielles lors de visites immobilières. Non seulement pour documenter l’état réel d’un bien, mais aussi pour rassurer les collègues et les clients sur la véracité des propos tenus. Elle témoigne : « J’ai pris des photos, sinon mes collègues ne m’auraient pas crue ! «
Des travaux nécessaires et une vente rapide
Après ce constat alarmant, elle a immédiatement informé le gestionnaire du bâtiment. Des travaux de remise en état ont été lancés rapidement, bien que cela ait éprouvé le sens d’urgence en plein été. En trois mois, l’appartement a retrouvé son état initial, et a été vendu sans tarder. Les premiers clients, désenchantés, avaient trouvé une autre option, mais le bien a finalement trouvé preneur grâce à la proactivité de Bérangère.
Des leçons à retenir
Ce type d’incident n’est pas isolé dans le quotidien d’une agente immobilière. Bérangère souligne que depuis le début de sa carrière, elle a accumulé diverses mésaventures, souvent autour de biens neufs. Chaque expérience, bien que complexe, fait partie intégrante de l’apprentissage. Elle souligne l’importance d’être préparé, et la nécessité de recourir à des preuves photographiques pour défendre son expertise et partager sa vérité au sein d’un secteur en constante évolution.