En cette période estivale, le marché immobilier en France présente des signes encourageants. Le président de Century 21 France, Charles Marinakis, exprime son optimisme quant à l’évolution des ventes immobilières. Après des mois de tension et d’incertitude, la dynamique du marché semble reprendre, soutenue par une baisse des taux d’intérêt et un léger ajustement des prix. Cet article explore les perspectives d’un secteur en pleine transformation.
Baisse des taux d’intérêt et augmentation des ventes
Selon Charles Marinakis, la baisse des taux d’intérêt observée au cours des six derniers mois a eu un impact positif sur le volume des ventes immobilières. En effet, les taux ont baissé à deux reprises, et, sur le dernier trimestre, les ventes ont augmenté de 1%. Cela témoigne d’une relance de l’intérêt pour l’acquisition immobilière, particulièrement pour les primo-accédants, qui bénéficient davantage de ces conditions favorables.
Ajustements de prix sur le marché
Parallèlement, une baisse des prix a été constatée, atteignant 2,2% pour les appartements et 5% pour les maisons. Ces ajustements peuvent inciter un plus grand nombre d’acheteurs à entrer sur le marché, en rendant les biens immobiliers plus accessibles. Cette situation est perçue par les professionnels de l’immobilier comme une opportunité à saisir pour relancer les transactions et stimuler l’intérêt des acquéreurs.
Mesures gouvernementales pour soutenir le marché
Pour accompagner cette dynamique, le gouvernement a proposé certaines mesures. L’une des initiatives les plus saluées est l’extension du prêt à taux zéro (PTZ) pour les primo-accédants modestes. À partir de l’année prochaine, ces dispositions seront appliquées à tout le territoire, et pas seulement dans les zones tendues. Cela pourrait rendre l’acquisition d’un bien immobilier encore plus réalisable pour de nombreux ménages.
Préoccupations liées à la performance énergétique
Un autre aspect crucial du marché immobilier concerne la performance énergétique, notamment en ce qui concerne la location de logements classés G. D’ici le 1er janvier 2025, ces propriétés seront interdites à la location, une mesure qui suscite des inquiétudes parmi les propriétaires. Charles Marinakis souligne que 82% des acquéreurs se préoccupent du diagnostic de performance énergétique (DPE). Une telle attention soulève des questions quant à l’adaptabilité des décisions gouvernementales à la réalité du marché.
Appel à une harmonisation fiscale
Enfin, Charles Marinakis plaide pour la création d’un statut du bailleur privé, visant à harmoniser la fiscalité concernant les locations meublées telles que celles sur plateformes type Airbnb. La suppression de la niche fiscale en juillet dernier par le Conseil d’État a bouleversé ce secteur, et une régulation plus claire pourrait favoriser un développement sain de celui-ci.
