Dans un contexte économique mondial en pleine turbulence, le marché immobilier de luxe à Londres fait face à des défis sans précédent. La récente augmentation des taxes imposée par le gouvernement travailliste, associée à des secousses géopolitiques multiples, a dissuadé les investisseurs étrangers, traditionnellement attirés par le cachet britannique. Cela entraîne une baisse des prix, même si ceux-ci demeurent insuffisants pour remédier à une crise du logement profondément ancrée dans la capitale. L’analyse des tendances actuelles dans ce segment du marché est cruciale, non seulement pour comprendre les enjeux auxquels font face les agents immobiliers de luxe et leurs clients, mais également pour anticiper l’évolution de ce secteur emblématique, autrefois florissant. Alors que les perspectives de croissance semblent obscurcies, il devient essentiel de s’interroger sur l’avenir du marché immobilier londonien et ses implications pour l’économie globale.
Le marché immobilier de luxe à Londres connaît actuellement une période de turbulences, fortement influencée par la hausse des taxes instaurée par le gouvernement travailliste. Cette décision, associée à des secousses géopolitiques persistantes, semble avoir dissuadé de nombreux acheteurs étrangers, qui étaient auparavant attirés par l’attrait indéniable du luxe britannique. Les prix des biens immobiliers diminuent, mais cette baisse ne suffit pas à apaiser la crise du logement qui perdure dans la capitale.
Réservé aux abonnés
“Sortez les tout petits violons”, ironise The Sunday Times. L’année 2024 s’est révélée “particulièrement misérable” pour les agents immobiliers de luxe londoniens et leurs clients. Selon les dernières statistiques, les ventes de propriétés dont la valeur excède 15 millions de livres (18 millions d’euros) ont subi une chute significative d’environ 26 %. De plus, la valeur totale des transactions a diminué de 34 %, se chiffrant à 856 millions de livres contre 1,3 milliard de livres en 2023.
Fin d’un dispositif fiscal avantageux
“À genoux”, selon le journal, le secteur de l’ultraluxe se voit durement impacté par les premières mesures instaurées depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement travailliste en juillet dernier. L’abolition prévue du système de ‘résident non domicilié’, qui offrait un allègement fiscal à environ 68 000 personnes riches vivant au Royaume-Uni, à compter d’avril 2025, pourrait accentuer la tendance à la baisse. Ce régime incitatif jouait un rôle clé dans l’attraction et la rétention des investisseurs fortunés. »
La conjoncture actuelle à Londres, marquée par une hausse des taxes décidée par le gouvernement travailliste et des turbulences géopolitiques, exerce une pression considérable sur le marché immobilier de luxe. Alors que les prix affichent une certaine stabilité dans le centre, la demande étrangère, jadis soutenue, s’essouffle. Ces changements entraînent une baisse des ventes, directement liée à l’absence d’acheteurs internationaux, réputés pour leur intérêt envers le cachet britannique.
Réservé aux abonnés Lecture 2 min. Publié le 30 décembre 2024 à 14h22
“Sortez les tout petits violons”, ironise The Sunday Times. L’année 2024 s’est révélée “particulièrement misérable” pour les agents immobiliers de luxe londoniens et leurs clients. D’après les chiffres du journal dominical, les ventes de propriétés d’une valeur supérieure à 15 millions de livres (18 millions d’euros) “ont chuté lourdement”, d’environ 26 %. La valeur totale des transactions, dans le même temps, s’est érodée de 34 % pour s’établir à 856 millions de livres contre 1,3 milliard de livres en 2023.
Fin d’un dispositif fiscal avantageux
“À genoux”, selon les termes du titre conservateur, le secteur de l’ultraluxe pâtirait des premières mesures prises par le gouvernement travailliste depuis son arrivée au pouvoir en juillet dernier. “La ministre des Finances, Rachel Reeves, a par exemple choisi d’abolir à partir d’avril [2025] le système de ‘résident non domicilié’, qui permet actuellement à environ 68 000 personnes fortunées de ne pas être imposées sur leurs revenus perçus à l’étranger.” Ce principe particulièrement avantageux “incitait le
La suite est réservée aux abonnés…
- Accédez à tous les contenus abonnés
- Soutenez une rédaction indépendante
- Recevez le Réveil Courrier chaque matin
Nos services
Le marché immobilier de luxe à Londres traverse une période d’incertitude. La récente hausse des taxes imposée par le gouvernement travailliste et les turbulences géopolitiques ont dissuadé bon nombre d’acheteurs étrangers, traditionnellement attirés par le charme britannique. Alors que le marché semble afficher des signes de baisse des prix, cela n’est pas suffisant pour atténuer une crise du logement de plus grande envergure au sein de la capitale.
Réservé aux abonnés Lecture 2 min. Publié le 30 décembre 2024 à 14h22
“L’immobilier de luxe souffre d’une contraction sévère”, estime un analyste de marché, en appuyant son avis sur une chute de plus de 26 % des ventes de propriétés dépassant 15 millions de livres. La valeur des transactions a également diminué de 34 %, atteignant 856 millions de livres, une baisse conséquente par rapport à l’année précédente.
Un contexte fiscal difficile
Le secteur du haut de gamme est particulièrement affecté par les décisions fiscales du nouveau gouvernement. Rachel Reeves, ministre des Finances, prévoit une suppression du régime de ‘résident non domicilié’ à partir de 2025. Ce système favorisait environ 68 000 individus riches en les exonérant d’impôts sur leurs revenus étrangers. Un expert suggère que “cette abolition pourrait aggraver la fuite des capitaux et la perception de Londres comme un paradis fiscal.”
Les agents immobiliers, quant à eux, décrivent 2024 comme une année “particulièrement misérable” pour le secteur, les défis semblent s’accumuler face à une diminution significative de clients potentiels.
Malgré ces difficultés, quelques professionnels affirment que des opportunités subsistent. Un investisseur optimiste souligne que les prix revus à la baisse pourraient représenter une chance d’acquérir des biens auparavant inaccessibles. “Ce type de correction pourrait attirer des investisseurs à la recherche de valeurs à long terme, notamment si la situation géopolitique s’apaise”, ajoute-t-il.
La récente hausse des taxes imposée par le gouvernement travailliste, combinée à des tensions géopolitiques incessantes, a visiblement refroidi l’enthousiasme des acheteurs étrangers, depuis longtemps attirés par le charme du marché immobilier britannique. En conséquence, les prix des propriétés affichent une tendance à la baisse, mais cette baisse ne suffit pas à endiguer la crise profonde qui frappe le secteur du logement dans la capitale britannique.
Réservé aux abonnés Lecture 2 min. Publié le 30 décembre 2024 à 14h22
“Sortez les tout petits violons”, ironise The Sunday Times. L’année 2024 s’est révélée “particulièrement misérable” pour les agents immobiliers de luxe londoniens et leurs clients. D’après les chiffres, les ventes de propriétés d’une valeur supérieure à 15 millions de livres (18 millions d’euros) “ont chuté lourdement”, d’environ 26 %. La valeur totale des transactions, dans le même temps, s’est érodée de 34 % pour s’établir à 856 millions de livres contre 1,3 milliard de livres en 2023.
Fin d’un dispositif fiscal avantageux
“À genoux”, selon le titre conservateur, le secteur de l’ultraluxe pâtirait des premières mesures prises par le gouvernement travailliste depuis son arrivée au pouvoir en juillet dernier. “La ministre des Finances, Rachel Reeves, a par exemple choisi d’abolir à partir d’avril [2025] le système de ‘résident non domicilié’, qui permet actuellement à environ 68 000 personnes fortunées de ne pas être imposées sur leurs revenus perçus à l’étranger.” Ce principe particulièrement avantageux “incitait le
La suite est réservée aux abonnés…
- Accédez à tous les contenus abonnés
- Soutenez une rédaction indépendante
- Recevez le Réveil Courrier chaque matin
Nos services