Choisir entre l’immobilier neuf et ancien pour un investissement locatif est une question qui suscite de nombreux débats. Alors que le *charme de l’ancien* attire certains investisseurs, d’autres préfèrent les avantages pratiques du neuf. Cet article propose une analyse point par point des différents critères à considérer et examine des villes spécifiques pour déterminer où se situe l’intérêt d’investir, que ce soit dans l’ancien rénové ou le neuf.
Les tarifs et la tendance actuelle
Traditionnellement, l’immobilier neuf se caractérise par des >prix plus élevés que ceux de l’ancien, souvent de 20% à 30% supplémentaires, en raison de divers facteurs tels que la TVA et les coûts de construction. Cependant, la situation semble évoluer. Les récentes données indiquent que les prix des logements neufs ont stagné au deuxième trimestre de 2024, alors que certaines villes enregistrent même des baisses allant de 1,5% à 8,6%.
Bordeaux : une opportunité stratégique
La métropole de Bordeaux est souvent citée en exemple, car elle a vu le prix moyen d’un appartement neuf diminuer de 7,2%. Le métrage se situe désormais à environ 4 474 euros, ce qui est comparable à celui de l’ancien, offrant une opportunité intéressante pour les investisseurs. Les programmes neufs, accessibles à peine trois stations de tramway de la gare Saint-Jean, offrent un bon rapport qualité-prix, couplé à des promotions attractives, notamment des frais de notaire réduits.
Meyzieu et Montreuil : des marchés en pleine mutation
Meyzieu, située à l’Est de Lyon, ainsi que Montreuil, en Seine-Saint-Denis, se positionnent parmi les villes où l’immobilier neuf est plus compétitif que l’ancien. À Meyzieu, les prix sont particulièrement attractifs avec un écart considérable qui peut atteindre jusqu’à 51% par rapport à l’ancien. Montreuil connaît également une forte demande pour le neuf, étant donné sa proximité avec la capitale.
Lyon et Nice : des villes pour l’ancien rénové
À l’inverse, des villes comme Lyon et Nice se distinguent par les avantages de l’immobilier ancien, en particulier lorsqu’il s’agit de biens rénovés. À Lyon, un appartement ancien vaut en moyenne 4 600 euros le mètre carré, tandis que les passoires thermiques peuvent se négocier à un prix d’achat très attractif, autour de 3 000 euros. Cela permet, après une rénovation, une revalorisation significative du bien immobilier.
Le choix entre neuf et ancien : un facteur déterminant
Il est important de ne pas oublier que le choix entre le neuf et l’ancien ne dépend pas uniquement du prix à l’achat, mais également de critères tels que la rentabilité locative et les coûts des travaux. La plupart des biens neufs n’exigent pas de travaux immédiats et offrent des performances énergétiques qui répondent aux nouvelles normes. En revanche, l’ancien rénové peut offrir des avantages considérables aux investisseurs prêts à investir dans des travaux de transformation.
Les facteurs économiques et environnementaux
Enfin, les dynamiques économiques des villes jouent un rôle crucial dans le choix d’investissement. Certaines zones connaissent une forte demande locative, ce qui permet d’augmenter les prix des loyers, rendant ainsi l’investissement locatif très attractif. De plus, les considérations environnementales, telles que les exigences de rénovation énergétique, doivent aussi être intégrées dans l’analyse, sachant que les propriétaires de passoires énergétiques doivent faire face à d’importantes charges financières à court et moyen terme.