Alors que les acteurs de l’immobilier ne savent plus où donner de la tête après une année 2012 exécrable et une année 2011 très timorée, les attentes concernant 2013 sont nombreuses, mais certains scénarios sont plus envisageables que d’autres. En premier lieu, le fait d’imaginer un effondrement des prix de l’ordre de 10 à 30 % est une utopie, le marché, même s’il est encore très surévalué (30 % à Paris et 15 % en région) ne cédera pas. Acheteurs comme vendeurs, il faudra soit attendre encore, soit se décider à vendre. Au mieux, selon des études menées par des spécialistes du secteur, les prix baisseront de l’ordre de 4 à 6 %, mais certainement pas au-delà.

6 % de baisse au maximum

Face à une stagnation qui pourrait pousser des nombreuses agences immobilières à fermer leurs portes, les banques continuent de proposer des taux concernant les crédits immobiliers particulièrement bas. Cela étant, les conditions d’accès au crédit se sont durcies, c’est un peu le chien qui se mord la queue.

Face à une année 2013 qui s’annonce malheureusement stable, un rebond est toutefois attendu pour 2015. En effet, le marché se sera érodé et l’attente des vendeurs potentiels ne pourront plus s’éterniser. Enfin, les démarches incitatives du gouvernement Ayrault devraient porter leurs fruits car les logements sociaux seront sortis de terre d’ici là, ce qui réduira la crise actuelle du logement. En somme, l’expectative est encore à son apogée en ce début d’année 2013.

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