Le plan de rigueur énoncé par le Premier Ministre François Fillon ne cesse de faire couler de l’encre. Toutes les confédérations touchées directement ou indirectement par ces mesures réagissent à tour de rôle.

A ce titre, la CAPEB qui n’est autre que la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment met en garde les potentielles conséquences néfastes des décisions qui devraient être entérinées par l’Assemblée Nationale au mois de septembre. Selon elle, la lutte active contre la dette et le déficit ne doit pas pénaliser outre mesure les secteurs qui génèrent de la croissance, comme le bâtiment par exemple. Toutefois, les spécialistes de ce secteur félicitent le gouvernement pour la non modification de la TVA réduite dont profite les métiers du bâtiment.

Des satisfactions mais aussi des désillusions

Celle-ci a permis la création de plus de 50 000 emplois au fil des années. Au rayon des désillusions, la CAPEB met en avant le coup de rabot de 10 % sur le dispositif Scellier ainsi que sur le crédit d’impôt lié au développement durable. Celui-ci devrait entrainer des pertes importantes pourtant ardemment désirées par le Grenelle de l’environnement. La perte de vitesse du secteur écologique est à prévoir dans le bâtiment. N’oublions pas que ce secteur d’activité est le premier employeur de France si l’on met bout à bout toutes les micro-entreprises. Au niveau des consommateurs, une année difficile est à prévoir étant donné que la loi Scellier est un levier formidable.

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