Alors que la crise continue de sévir et que la France vient de perdre son accréditation majeure, à savoir le triple A, il semblerait que l’année 2012 concernant l’immobilier sera relativement complexe pour les investisseurs.
En effet, hormis la suppression de certaines aides fiscales majeures, les institutions bancaires seront sans doute plus réticentes à renégocier les crédits immobiliers préalablement contractés. Cela est valable pour les particuliers comme pour les entreprises. Le mécanisme est relativement simple à comprendre puisqu’en cas de crise, l’immobilier reste une des meilleures valeurs refuges. C’est pourquoi les entreprises vont majoritairement investir dans ce domaine. A ce titre, les banques vont proposer des conditions de financement particulièrement rigides. Concernant les investissements immobiliers des entreprises en France, il a été de 15 milliards en 2011, et, devrait être de seulement 13 milliards en 2012.
Une année 2012 complexe
Dans un contexte relativement défavorable, l’important est donc, autant que cela soit possible, de conserver ses biens immobiliers qui valent de l’or actuellement. Les paramètres de l’économie mondiale actuelle sont complètement déréglés et une nouvelle hiérarchie économique est en train de se mettre en place entre les nations. Des pays comme l’Inde, le Brésil, la Russie ou encore la Chine sont en train de prendre un pouvoir certain et réel. De facto, les pays hégémoniques antérieurement connaissent toutes les peines du monde à replacer leur curseur économique dont la France, les Etats-Unis ou encore la Grande-Bretagne.

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