Les spécialistes de l’immobilier commencent à se tirer les cheveux. En effet, la baisse des ventes ne semble plus s’arrêter à leur grand regret. C’est surtout l’ancien qui est touché puisque le recul, selon les zones, va de 15 % à 40 %, le manque à gagner est colossal pour les notaires comme pour les agents immobiliers.

Un prix au mètre carré trop élevé

Le premier facteur de cette absence d’enthousiasme de la part des acheteurs est lié au fait que l tarif au mètre carré est très élevé, voire inabordable pour la plus grande partie des ménages. A ce titre, une baisse des prix généralisée pourrait voir le jour dans les semaines à venir, sans quoi, la baisse des volumes de ventes va se poursuivre inexorablement.

Des crédits difficiles à obtenir

De plus, les banques ont verrouillé l’accès aux crédits immobiliers, ce qui ne semble pas faciliter les choses. En effet, les banquiers ont resserré les vis concernant les conditions d’accès au crédit, d’autant plus que le prêt à taux zéro n’est plus qu’un vague souvenir alors qu’il facilitait la vie des acheteurs, notamment des primo-accèdants.

Les prix selon les régions

A titre d’exemple, le prix au mètre carré est de 2 950 euros à Lille, 2 260 euros à Rennes, 2 650 euros à Toulouse, 2 900 euros à Bordeaux, 2 700 euros à Montpellier, 3 800 euros à Aix-en-Provence ou encore de 3 800 euros à Nice.

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