Alors que l’année 2011 n’a pas été parfaite à bien des niveaux dans le secteur immobilier, il semblerait que l’exercice 2012 ne démarre pas sous les meilleurs auspices.

En effet, lors du mois de janvier 2012 et en comparaison avec le mois de janvier 2011, le montant global des crédits accordés est en forte baisse de l’ordre de 25,7 % selon un observatoire dédié. Clairement, les principales raisons sont liées à une demande plus faible, conséquence directe de la suppression du PTZ et de la Loi Scellier. Coté bancaire, les règles d’attribution se sont quant à elles durcies, alors que les taux d’intérêt ont grimpé à une moyenne de 3,95 %. Autant de raisons qui poussent les investisseurs à se montrer frileux en cette période crise latente qui dure depuis 2008. Certains spécialistes n’hésitent pas à comparer cette baisse à celle qui a eu lieu en 2009 suite au contrecoup des subprimes aux Etats-Unis.

Naturellement, les prévisions sont donc au plus bas concernant le premier trimestre mais aussi le premier semestre 2012. De plus, l’élection présidentielle va encore plus freiner les potentiels investisseurs car les candidats ont fait du logement leur fer de lance. Entre les promesses et ce qui se réalisera vraiment après cette échéance, les différences peuvent être considérables, d’où un attentisme encore plus fort de la part des ménages susceptibles d’investir. En somme, l’immobilier démarre aussi mal 2012 qu’il n’avait terminé 2011, gageons que le ciel s’éclaircira au risque de connaitre de nouvelles baisses dans les prochains mois des principaux indices du secteur.

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